Chapitre 4
- Thomas Collet
- 2 févr. 2016
- 4 min de lecture
*BAAM* Mais qui vois-je ? Toi ici l’ami(e), mais quelle coïncidence ! Justement j’allais à ta rencontre afin de te parler de ma fin de semaine. Bon allez viens, on va aller se poser tranquillou dans un Dunkin’ Donuts.
Hein ? Quoi ? Tu ne vois pas ce que c’est ? Mais si voyons, c’est ultra connu je t’assure. M’enfin je dis ça mais le nom me disait rien en arrivant à NYC, le nom certes mais l’enseigne est reconnaissable pour tous les fans des « Simpson » ou de « Futurama ». Dunkin’ Donuts fait partie du patrimoine et c’est l’endroit où aller pour un café et un bon Donut.
Allez hop, nous voici avec de quoi tenir un bon moment, alors ouvre grand les yeux parce que cette semaine a été particulièrement riche et variée.
Tout d’abord j’ai eu ma première journée de cours à Baruch College. Rien de particulier à dire concernant les cours puisque cette première journée, plutôt matinée je devrais dire, fut l’occasion de découvrir les locaux et les activités que propose l’école. Tu t’en doutes, la partie la plus intéressante concernait les infrastructures sportives et la *BAAM* nous n’avons rien à débourser en plus pour avoir un accès libre et illimité à la salle de sport, piscine, terrain de basket, etc. Et ça mon copain c’est une GOOD NEW comme dirait le Professeur Farnsworth (personnage de Futurama, je vous dirai plus tard pourquoi je suis devenu accro à cette série américaine).
Puis j’ai eu l’occasion de fêter un anniversaire, une bonne occasion de découvrir la vie nocturne New Yorkaise ? Parce que oui l’ami(e), aussi improbable que cela puisse l’être je n’étais pas encore sorti et je n’avais pas encore bu un quelconque breuvage alcoolisé depuis mon arrivée. Des miracles arrivent parfois, lorsque la curiosité et l’excitation l’emportent sur la dépravation. Le meilleur moment de la soirée ? Hum sûrement le fait que la soirée se passait sur un rooftop, nous permettant ainsi d’avoir une vue imprenable sur Manhattan et surtout sur l’Empire State Building !
Enfin je suis allé visiter le musée « The Frick Collection », résidence d’un ancien industriel de l’acier dans les années 1870, j’ai nommé Henry Clay Frick. Ce grand monsieur a passé plus de 40 ans à visiter le monde afin d’y dénicher toutes sortes d’œuvres d’art, de tous les styles, de toutes les époques et de tous les pays. C’est pourquoi se mêlent des œuvres comme des vases japonais à de la porcelaine Française ou encore des peintures Italiennes à des sculptures Espagnoles. Vous l’aurez compris, tout ce qui se trouve dans cette maison provient d’artistes que ce soient les meubles, les tapis ou encore la vaisselle et qui plus est des œuvres allant par paires. C’est à dire dont les protagonistes eurent des histoires communes ou conflictuelles, c’est pourquoi parfois des tableaux peuvent se ressembler au premier coup d’œil, mais en observant plus en détails nous voyons qu’un élément a été ajouté ou supprimé (l’occasion de jouer à deviner les différences).
Enfin bon l’ami(e), cette visite relève d’un signe du destin. En effet, je devais à la base aller à la
messe mais je me suis réveillé trop tard ! Non je ne suis pas une marmotte et ce n’est pas parce que c’est l’hiver que j’hiberne nan mais oh, mais parfois il arrive que l’imprévu toque à ta porte. Un signe donc, puisque du coup je suis allé visiter cette maison qui vaut vraiment le coup d’être vue, mais le dimanche seulement. Oui oui le dimanche puisque tu donnes ce que tu veux pour entrer et en plus tu as accès à un workshop.
Le workshop du jour consistait à reproduire une œuvre de la maison à l’aide d’un crayon de bois et d’une feuille de papier cartonnée. Autant te dire tout de suite que mon chef d’œuvre était encore plus magnifique que l’original, le musée a bien essayé de me l’acheter mais en vain ! Je ne suis pas du genre à céder facilement. Tu veux le voir ? Aucun soucis, juste ferme les yeux et laisse ton imagination faire le reste :
L’œuvre en question était une statue de bronze ou trônait sur un rocher, une femme dénudée de la tête aux pieds. Sans pour autant être vulgaire, elle n’en avait en tout cas point l’air. Mais de son pied elle écrasait, un poisson par-là qui passait. De sa bouche rien ne sortait, mais on aurait dit qu’il criait. Pour lui c’était un calvaire, pour elle il n’était qu’un plat culinaire. Et pourtant elle semblait effarouchée en contemplant ce qu’elle faisait. Tout un tas d’émotions qu’a su capter mon crayon et que vous pouvez maintenant admirer puisque je l’ai photographié :
Ah ça oui l’ami(e), il valait mieux garder les yeux fermés que de les ouvrir et voir mon magnifique dessin, brisant ainsi l’image que tu t’en étais fait. Néanmoins, j’ai pensé pendant ce moment à ma sœur, artiste dans l’âme et créatrice engagée qui aurait pu m’aiguiller dans la reproduction des mains et des pieds … et du ventre tu dis ? … et de la tête aussi ? … Bon bon dans tout en général éhéh.
Petit bonus avant de te laisser, je vois que nous sommes à court de donuts et de cafés alors dernière anecdote pour finir en beauté : j’ai assisté au batifolage d’’écureuils dans Central Park, 3 petits écureuils faisaient la course le long d’un tronc d’arbre, me rappelant une scène culte d’un Disney je vous laisse deviner ? Un indice tout de même ? La scène en question provient du dessin animé « Merlin l’enchanteur ». C'était le moment mignon, offert par un Ch'ti à NYC. Allez peace.
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