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Chapitre 18

De retour dans mon doux pays.

Alors récapitulons, après un premier vol de Léon à Mexico (1h30), puis un second de Mexico à Amsterdam (10h), et enfin un troisième d’Amsterdam à Bruxelles (30min), me voici de retour en plein hiver. Même si la neige n’est pas là pour m’accueillir, la baisse de température se fait sentir : seulement 4°c au thermomètre. Mais qu’il est bon de rentrer chez soi. Il est temps de faire un petit débriefing de mes 10 jours au Mexique.


Qu’on se le dise, Léon n’est pas une ville touristique. La visite du centre historique est bouclée en quelques heures, mais la nuit, il vaut clairement le détour :


Ça ne nous a pas empêché de contempler de plus près la culture locale. Et quoi de mieux, pour cela, que de se rendre dans un endroit fréquenté par la jeune génération. Un lieu qui peut être assimilé, par les témoins du seigneur, à un lieu de dépravation et d’excès en tous genres. Un lieu qui n’en reste pas moins festif et propice aux rencontres. Un lieu indémodable et qui traverse les époques : la boîte de nuit !


Fait étonnant, quoique déplaisant, tout ferme tôt au Mexique, et plus particulièrement à Léon. Les bars ferment aux alentours de 22 heures, tandis que les boîtes de nuit ferment vers 3 heures du matin. Tu seras déçu si tu t’attends à faire la fête jusqu’au petit matin.


Ma meilleure soirée reste celle passée au bar « Jaibol » à mon arrivée. Un endroit assez atypique qui a su capter toute mon attention, avec un menu qui fût un régal aussi bien pour mon estomac que pour mon foie (ou pas ?). Les locaux que j’ai croisés le décrivent comme un bar glauque et sans âme, mais c’est à se demander si ce n’est pas plutôt parce que la musique ressemble plus à celle de chez nous qu’au reggaeton que les autres bars diffusent en règle générale. Ce fût une soirée sous le signe du Mezcal, une boisson à base d’agave, tout comme la tequila, mais bien moins chère.


Pour la petite anecdote, cette boisson est servie dans un verre de 8 cl (le double de nos shooters) et est souvent accompagnée de citrons recouverts de toutes sortes d’épices. Ce qui fût assez traitre pour moi, on peut se l’avouer.




Débriefing suivant. J’ai testé le salon de coiffure « barber & tattoo », comme ils disent au Mexique. Alors oui, mais non ! Je t’arrête tout de suite. Cela ne signifie pas que tu peux, à la fois te faire couper les cheveux et demander à te faire tatouer à l’encre. C’est bien plus subtil. Pour en avoir parlé avec mon coiffeur, puisque j’étais assez étonné de voir cette enseigne, il m’a appris qu’il s’agit en fait de tatouages éphémères à se faire faire lors de la coupe de cheveux. Des motifs tracés au rasoir qui offrent une certaine élégance et une certaine classe *FAUX*. Je n’ai pas eu assez de « cojones » (mot espagnol pouvant être traduit par « courage » ou « couille ») pour m’en faire faire un, et j’ai fait une demande des plus classiques. Après tout, c’était simplement pour essayer. Je n’ai pas pensé à prendre la photo de ce moment, mais pour me mouiller les cheveux, il avait utilisé une bouteille de Jack Daniel vide, à laquelle il avait scotché un embout à spray. Un système D ou tout simplement « écolo », à toi d’en décider.


Léon étant plus une ville industrielle que touristique, la décision avait donc été prise, après quelques verres, d’aller à Guanajuato. Pour que tu comprennes bien, Léon est situé dans l’État de Guanajuato, et il y a une ville qui porte le nom de ce dernier à seulement 1h-1h20 de Léon.


La douce musique d’Offenbach me berce les oreilles. Je regarde mon téléphone, l’alarme indique 7 heures du matin. Chose importante à souligner, je n’ai pas mal à la tête. Miracle ! Il me reste 2 heures avant l’expédition. Je lance l’application layout de Instagram (pour le plus grand bonheur de ma mère), et je fais quelques essais, je suis devenu accro à cette application, depuis que le grand chef « Flo » m’a fait découvrir comment sublimer une simple photo en utilisant le mode miroir.


Il est 9 heures, l’équipe est au complet et prête pour l’aventure. Nous commandons un Uber, puisque ça ne coûte quasiment rien au Mexique. Et hop, nous voilà en route. Un trajet d’environ 1h – 1h20 qui s’est fait sentir. Pas de climatisation et un soleil brûlant. De quoi embellir notre joli teint de peau, couleur rouge écrevisse.


Le paysage commençait à devenir monotone. Une route où semblait flotter en permanence un épais manteau de poussière, à cause des roues qui foulent le bitume. Il faut dire qu'il pleut très peu, qu'il fait très chaud, le sol est, par conséquent, sec et poussiéreux. Le long de cette route se suivaient, les unes après les autres à quelques kilomètres de différence, des charrettes de vendeurs ambulants remplies de fraises et d’autres légumes ou fruits. On entend souvent dire qu'une femme enceinte aime manger des fraises, il semblerait que ce soit la route parfaite pour satisfaire ses envies. Enfin, entre la montagne et à travers la forêt verdoyante, nous pouvions distinguer, au loin, quelques bâtisses colorées qui m'ont fait penser de prime abord à Venise (Burano). Nous nous rapprochions de notre but : la mystérieuse cité de Guanajuato.


Ancienne ville minière, elle compte plusieurs trésors qui en font une ville assez touristique. Il est possible de visiter les mines, témoins de son passé. Par ailleurs, d'immense galeries souterraines grignotent la ville, permettant ainsi aux voitures de circuler sous terre.


Mais, c'est aussi une ville où l’on peut visiter un musée de momies. Une ville dont le centre historique est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et où l’on peut apercevoir plusieurs statues érigées en hommage au roman de Miguel de Cervantes .. Je suis certain que tu vois de qui je parle ? Allez, quelques indices : il s'agit d'un personnage qui taille la route sur le dos de son vieux cheval (souvent représenté avec une lance) et qui prend pour écuyer un paysan nommé Sancho Panza (qui, lui, monte un âne) .. Tu as deviné ? On le représente aussi avec des moulins en arrière-plan ? C'est bon tu l'as ? Il s'agit bien évidemment de ce bon vieux Don Quichotte ! Chaque année a d'ailleurs lieu le festival culturel international de Cervantino (je te laisse cliquer si tu veux en savoir plus).


Toutes ces pépites m'ont permis de garder d'excellents souvenirs de ce lieu. Ce dernier est chargé d'histoires, haut en couleurs et abrite un bar techno niché en haut de la montagne. Il nous a ainsi permis d'avoir une vue panoramique sur les environs, tout en appréciant une bonne bière avec un son tout à fait plaisant. (C’est le moment où je me la pète un peu héhé)


Ce voyage se termine donc sur une note tout à fait positive, en me laissant d’innombrables souvenirs dans la tête. Merci à la Casa las Palmas de m'avoir accueilli pendant 10 jours, j'ai passé un excellent moment en votre compagnie, et j'y ai fait de belles rencontres. Mon petit Flo, poulet, profite à fond de tes 2 mois restants et on se voit à ton retour. Tacos et Kraken, à la prochaine :)




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