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Chapitre 8

  • Photo du rédacteur: Thomas Collet
    Thomas Collet
  • 24 févr. 2016
  • 4 min de lecture

Thomas COLLET NYC

Libéré, délivré m’en voilà débarrassé.

C’est fini, terminé on ne les reverra jamais plus.

Ces fichus assignements qui me faisaient perdre la tête.

Les voici enterrés, je vais pouvoir en profiter.

Je vais pouvoir visiter, New York en continu.

Je n’oublie pas que Baruch me tient par la barbichette.

Mais les cours ne durent jamais qu’une matinée,

Ça me laisse du temps pour écrire du contenu.

Mais aussi m’amuser et pas à la dinette.


Et oui tu l’auras compris l’ami(e) c’est un jour mémorable aujourd’hui. Un tournant marquant vers un nouveau style de vie. Les assignements pour Paris sont terminés, une pression en moins et du temps en plus à consacrer à New York ainsi qu’à mes cours à Baruch. D’autant plus que j’ai obtenu d’assez bons résultats me permettant ainsi d’envisager mes 3mois à venir de manière plus posée en étant moins stressé.


Bon bon, je divague mais c’est l’esprit léger que je t’écris ces quelques lignes. Comme dirait le capitaine James T. Kirk, dans le film « Star Trek Into Darkness » lorsque l’Amiral lui demande un rapport de sa mission, « Il n’y a eu aucun fait marquant » cette semaine. Quoi ? Comment ça tu ne me crois pas ? Mais c’était pour t’épargner de lire la suite .. Ah ça t’intéresse ? Bon très bien, voici donc ce qu’il y a à dire buddy.


Coté visite, il est vrai que je n’ai pas fait grand-chose cette semaine. Néanmoins, j’ai exploré mon quartier et fait de nouvelles connaissances. Figure-toi que je n’étais jamais allé plus haut dans mon quartier que mon arrêt de métro (le 163 st). De ce fait, j’ai pallié à ce manque ce week-end en accompagnant mes colocs à la messe (arrêt de métro 201 st). Oui je sais je suis athée et non je ne compte pas sombrer dans la religion. Mais il existe un lien de corrélation entre mes nouvelles connaissances de la semaine et le fait que je me sois levé un dimanche à 7h pour aller à la messe. Laisse-moi donc te conter cette rencontre.


Mon réveil sonne, je m’extirpe de mon sommeil. Enfin pas tout à fait, je balance un bras zombifié vers mon réveil afin de le stopper. J’ouvre un œil mais il fait noir, je me retourne difficilement dans mon lit afin de balancer mon deuxième bras vers l’interrupteur. La lumière m’éblouit, je mets un certain temps pour m’y accommoder. Au bout de quelques minutes, j’arrive enfin à lire l’heure indiquée. 7h. Nous sommes pourtant lundi et je n’ai pas cours. Que faire ? Me voilà réveillé. Me rendormir ? Non ce serait du temps de gâché, autant en profiter pour terminer mon dernier assignement Parisien.


Me voilà donc debout, près à braver la froideur matinale pour me rendre à la bibliothèque. Les heures filent, je ne les vois pas passer. Mon nez et mon esprit sont plongés dans les bouquins. Y a pas à dire, une vraie bibliothèque ça change la donne. Quand soudain un bruit long et grave me redresse, mon ventre me rappelle à l’ordre. Bien mieux qu’une horloge mon bidou, il est toujours à l’heure que ce soit pour le repas du midi que pour celui du soir. Il semblerait qu’il soit l’heure d’aller manger et il ne s’est pas trompé puisqu’il est 19h. Ni une ni deux, voilà mes affaires rangées direction Harlem.


J’arrive à mon arrêt de métro, ma montre indique 20h, heure locale et 02h, heure Française. Le soleil est déjà caché par le rideau de la nuit, prêt à nous jouer un nouvel acte. Il semblerait que la pièce me concerne. J’arrive au bas de ma porte lorsque j’entends des voix de l’autre côté, 3 me sont familières tandis que j’en distingue 2 autres complètements inconnues. Un second gargouillement me rappelle à l’ordre, ce n’est pas le moment de penser. Le palier franchi, j’aperçois dans notre salon 2 demoiselles qui me fixent d’un regard interrogateur. Je les fixe à mon tour comme pour leur dire « c’est chez moi ici » et m’avance vers elles.


« Bonjours mesdames et bienvenue dans mon humble demeure » Non je deconne, je suis allé à leur rencontre mais Martha leur avait déjà parlé de moi. Figure toi qu’il s’agissait de missionnaires. Alors oui bon je t’arrête tout de suite, je prends les devants et je bannis toutes sortes de jeux de mots en relation avec ce mot « missionnaire ». D’ailleurs je vais utiliser le mot Français équivalent « bonnes sœurs ». Si je parle des bonnes soeurs, impossible de faire l'impasse sur la musique de Eddy Mitchell « pas de Boogie Woogie ».


Et oui, si avec le premier mot tu n’avais pas deviné, le deuxième t’a ouvert grands les bras. J’ai donc fait la connaissance de 2 jeunes femmes qui ont choisi d’effectuer des missions pour le nom de Jésus Christ le sain des derniers jours (je n’invente rien c’est le nom de leur église, d’ailleurs hop voici le lien de leur page Facebook).


Du coup, nous avons pas mal discuté et au fil de la discussion, elles m’ont demandé si j’étais intéressé pour aller à la messe ce dimanche. Chose incroyable, j’ai dit oui. Je me suis dit que ça serait l’occasion pour rencontrer des locaux de mon âge et puis surtout cela faisait un petit bout de temps que je devais y aller.


Bref, ce fut une semaine sainte dirons-nous ; pas d’anniversaire donc pas d’alcool, pas de grasse mat’ et en plus je me suis rendu dans une église ! Comme quoi tout arrive. Sur ces bonnes paroles, je te dis à la prochaine. Amour, gloire et beauté. Peace.


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